vendredi 14 janvier 2011

11 bonnes raisons de se réjouir de la fin du phénomène Twilight

Olalalala!!! Dernière publication en juillet!! Désolée de vous avoir abandonnés les cocos!! Bon, après avoir passé le plus clair de ma semaine sur le génial topito, j'ai, moi aussi, voulu faire mon top 11 en choisissant un thème très peu original mais tellement jouissif: 11 bonnes raisons de se réjouir de la fin de la saga Twilight. Ensemble, réhabilitons les grands classiques du vampirisme!



  • Tout d'abord, Twilight donne de faux espoirs à toute une génération de jeunes filles! La moche insignifiante et au style douteux ne se tapera JAMAIS le canon du lycée! (déjà que la moche intéressante et à la pointe de la mode, qui a à peu qui elle veut, aurait un peu de mal...).
  • Parce que j'en ai marre que les gens me parlent de Twilight quand je dis que j'aime le gothic chic! Non! j'aime ce style pour Baudelaire, Galliano, et, à la limite, Dita von Teese quand elle est habillée! mais pas à cause de Twilight.
  • Parce que dans la B.O de Twillight 3, il y avait les dead weather (donc les dieux vivants Alison Mosshart et Jack White), et que dans la B.O de Twilight 2, il y avait les BRMC (et donc la voix suave de Peter Hayes), et que mes groupes chéris doivent être sauvés de l'hécatombe.

  • Parce que si j'avais été une cougar, je me serais tapée Zac Efron.
  • Parce que quitte à faire une saga sur le vampirisme, autant choisir pour réalisateurs Jim Sharman (pour une comédie fétichiste gay kitsch comme on les aime), Lars von Triers ou David Lynch (pour les sueurs froides arty), Sofia Coppola (pour un remake "dark" des soirées du film Marie-Antoinette), et Virginie Despentes (pour le côté érotique du vampirisme).
  • Parce que tant qu'à faire une saga sur le vampirisme, autant garder pour personnage principal Stuart Townsend, orgasmique en Lestat dans le film La Reine des damnés.
  • Parce que quand je vais m'acheter un livre en anglais à la fnac, j'ai le choix entre Twilight et d'obscurs et insipides romans de gare, il serait temps que mes choix se diversifient!

  • Parce que quand t'es célib, ta main (ou un godemichet) te fait plus d'effets qu'Edward!
  • Parce qu'à cause de la vague vampires, Taylor Momsen "chante" et montre ses seins sur scène. Elle est même devenue égérie de Galliano... de quoi pardonner à Burberry d'avoir choisi Hermione comme mannequin pour ses campagnes publicitaires.
  • Parce que du coup, Kamel Ouali va adapter Dracula en comédie musicale. Déjà que mes oreilles saignent encore à cause de Mozart l'opéra rock et autres Cléopâtre...
  • Last but not least, je n'ai aucune envie de trouver du gel douche pailleté "pour avoir le look Edward en un clin d'œil" chez Jules ou Celio.

vendredi 9 juillet 2010

Les chicks et l'indie rock

Depuis presque une quarantaine d'années maintenant, ce style de musique, tout droit venu de UK, chatouille nos oreilles de ses sonorités innovantes, variées et nonchalantes.

Mais qu'est-ce que l'indie rock? Terme apparu à la fin des 70's, suite à l'émergence du punk rock, il s'agit, à la base, d'un qualificatif pour désigner des groupes ayant signé chez des labels indépendants des grandes maisons de disques. Puis, peu à peu, le mot a quitté la sphère contractuelle pour désigner tout groupe s'inspirant du milieu "underground", et adepte de la contre-culture. Merci wikipedia! Au départ, c'était un milieu très masculin, mais les femmes ne tardèrent pas à gagner leurs gallons d'or, notamment grâce au mouvement "riot grrrls", un mouvement féministe et underground venu contrer le machisme sévissant dans le monde du rock.

  • Les précurseurs: ce mouvement fut inspiré par des chanteuses de punk telles les talentueuses X-ray Spex (1976-1979) , dont la chanson "Oh Bondage! Up yours!" issue de leur seul et unique album "Germfree adolescents", figure sur la BO du biopic Sid and Nancy. A la même époque (1977), Lydia Lunch, véritable égérie du mouvement underground de la fin des 1970's et du début des 1980's, fit son entrée dans le monde de la musique. Après avoir été victime d'inceste, elle quitte le foyer familial à seize ans, pour ensuite connaître la rue, la misère et la prostitution, avant de devenir la chanteuse du groupe "Teenage Jesus and the jerks",que je trouve assez mauvais. Je préfère de loin les collaborations de la miss Lunch avec, entre autres, Nick Cave, et le groupe d'une autre icône pionnière de l'indie féminin, la tornade grunge new-yorkaise, amie intime du couple Kurtney (Kurt Cobain et Courtney Love quoi!), Kim Gordon! La chanteuse de l'excellent Sonic Youth (formé en 1981) est, en effet, l'une des premières femmes à s'inspirer de l'héritage punk, à qui elle rend hommage de sa voix rauque et suave.
  • Les théoriciennes : Un peu plus tard, une future grande star du grunge des 1990's fait son apparition. Il s'agit bien évidemment de Courtney Love, et de sa très bonne bande, Hole (par contre, je déteste le premier album solo de la dame. Mais je continue d'espérer, car le deuxième m'a l'air très prometteur). Fondé en 1989, ce combo est, encore aujourd'hui, le groupe de grunge à voix féminine le plus connu. Fort de ce succès, le groupe, et surtout Courtney, eut une énorme influence sur la scène rock féminine de la deuxième moitié des 1990's, tout comme un autre groupe formé en 1990, les Bikini Kill. La chanteuse de ces derniers, Kathleen Hanna, fonda le groupe Le Tigre en 1999. D'ailleurs, si Bikini Kill est bien en harmonie avec les débuts de Miss Love, les Le Tigre, eux, sont résolumment les enfants des Xray spex. Kathleen Hanna y a d'ailleurs, par moments, la même voix que Poly Styrene. Ça hurle, les guitares vont bon train, ça rouspète, ça conteste, et c'est du boooon!!!Des trucs à écouter pour se mettre dans le bain avant une manif'!
  • Des grrls sympas, mais pas riot: Vers la même époque, se forme le groupe anglais Thee Headcoatees, qui durera jusqu'en 2000. Moins aggressif, moins engagé, ce groupe rejoint plutôt la famille des groupes qui ne se prennent pas au sérieux, et qui font de la musique avant tout pour s'amuser, comme en témoigne le titre "my boyfriend's learning karaté". En 1989, à Santa Monica (Californie), se forme le groupe de dreampop / rock psychédélique Mazzy Star, emmené par la sublime voix de Hope Sandoval. Puisant ses influences dans le Velvet underground, the Jesus and Mary Chains et les Chemical Brothers, le combo nous régale de titres doux, lancinants, reposants, à la limite du psyché et de la trip-hop. 1992 voit naître, à New York, un groupe très underground, mais pas riot, Rasputina. Le concept est simple et novateur, voix cristalline et violoncelle. Alors là, je vous vois venir! "oui, du métal symphonico-gothico-blablabla scandinave!" mais que nenni! La seule ressemblance, c'est la mélancolie et l'atmosphère un peu terrifiante. C'est tout. Rasputina n'est pas un groupe de métal. Les guitares restent sages, tout comme la batterie. Ici, on privilégie vraiment les émotions aux pseudo-prouesses vocales et instrumentales. C'est confiné, étouffant, inquiétant, magique! Ce groupe vous transporte (à condition d'aimer, c'est assez spécial tout de même). Très inspirés par l'univers victorien, le combo s'est vu affubler le qualificatif de "gothique blanc" par opposition au côté macabre et ténébreux du genre. Qualification ridicule et sans aucun sens si vous voulez mon avis.
  • Les bonnes élèves de Courtney et cie : A Chicago, en 1990, se forme un autre combo entièrement féminin, Veruca Salt. Ce groupe clame la liberté et l'indépendance de la femme, et à l'image de Hole, s'engage fermement contre le machisme. Tout comme thee headcoatees, la bande durera jusqu'en 2000. En 1999, se forme un groupe britannique aux influences clairement puisées chez Lydia Lunch, voire même chez Marylin Manson par moments, Queen Adreena. Ici, il s'agit d'une voix langoureuse, cristalline, torturée et aguicheuse (celle de Katie Jane Garside), sur un fonds de guitares hurlantes et d'électro de batcaves. Plus connue, en 1995, la chanteuse Merrill Nisker sort son premier album. En 2000, elle deviendra Peaches. Là encore, on parle de femmes, d'identité sexuelle, de liberté, d'indépendance. Dans la catégorie féministes très connues, on a aussi Shirley Manson et sa superbe bande "Garbage". Accompagnée par des guitares grunge et quelques sons de synthé, la jolie Shirley nous parle d'abandon, de trahison, et de déceptions. Exemple? Le début de "cherry lips", dont le tout premier couplet est "She gave you everything she had, but she was young and dumb, she'd just turned twenty-one!
    She didn't care to hang around, so when the shit came down, why she was nowhere to be found? This life can turn a good girl bad, she was the sweetest thing that you had ever seen." Dans un registre plus électro, à sonorités d'ordis et tout le tralala, on a "Lesbians on ecstasy"(2004), un groupe québécois à cheval entre hard rock, électro, punk et pop. J'arrête de tenter de décrire leur style, il est, comme celui de leurs compatriotes des crystal castles, inqualifiable. Ici, le rapprochement avec les riot grrrls ne se fait pas au niveau musical, mais au niveau des paroles. Comme elles l'affirment dans leur chanson "Victoria's Secret", "the subject of lesbianism is very ordinary, it's the question of male domination that makes everybody angry". Un autre groupe s'inscrit dans le mouvement riot grrls en raison de ses paroles et non sa musique, il s'agit des brésiliennes de CSS (2003), acronyme de Cansei de Ser Sexy. En VF, cela donne "fatiguées d'être sexy",ce qui montre le lien évident entre leur musique et le féminisme. Ici, il ne s'agit pas de nanas hurlantes, mais d'électro rock survitaminé qui donne la patate et le sourire!Dans la même veine que les CSS, on a les londoniens du New Young Pony Club (2007). Pareil, un groupe à écouter pour retrouver le sourire, et qui, en plus, nous rappelle qu'être une fille, c'est coooooooool!
Mais dans les 2000's, la femme a pris du pouvoir, le monde de la musique s'est démocratisé, le grunge mourrut, tout comme le punk. L'indie changea donc d'horizons et d'influences, et beaucoup de femmes utilisèrent la musique pour autre chose que pour contester. La scène féminine indie actuelle se divise, selon moi, en huit catégories: les barbies 1960's style, les furies, les sauvageonnes, les ovnis, les "filles de...", les mannequins reconvertis aka "Chéries de...", les surfeuses, et les spéciales "soirées défonce".

  • Les barbies 1960's style : Comprenez "revival des desperates housewives des pubs moulinex", brushing parfait peroxydé, petites robes à pois où à motif vichy, rouge à lèvres voyant. C'est le strict opposé du mouvement riot grrrls. Tout comme leur look, leur musique est purement "revival". Généralement, ces chanteuses ont été bercées par Brigitte Bardot, Jane Birkin, France Gall, Gillian Hills, et autres Jacqueline Taieb. Du coup, leur musique tombe très souvent dans la caricature du rockabilly féminin et de la période yéyé. On citera dans cette catégorie les pipettes, dont la pochette d'album illustre parfaitement le phénomène, et les raveonettes, aux chansons assez inégales. Certaines sont vraiment bien et accrocheuses (Bang!), d'autres sont tout simplement ridicules.exemple: "boys who rape (should all be destroyed)", qui parle d'un sujet grave sans donner d'arguments, et sur un air tout gentillet façon "casimir rend visite aux bisounours". J'aime le décalage, mais il y a quand même des limites!
  • Les furies : Elles sont généralement tatouées comme des camionneurs, fans de punk, ont la voix rauque entretenue à coup de bières et de clopes, savent alterner chant et hurlements, et vous donnent souvent une méchante envie de partir faire le tour du monde en harley davidson. Le parfait exemple de la furie est Brody Dalle, front woman de feu les distillers, et, actuellement, du groupe spinnerette. Ex-femme du chanteur des Rancid Tim Armstrong, elle a eu sa période iroquoise et compagnie, avant de s'assagir dans les bras de Josh Homme, leader des Queens of the stone age, et avec la naissance de leur petite Camille-Harley. Nous citerons également les HorrorPops, emmenés par Patricia Day. Ici, on a affaire à une espèce de réunion de la famille Addams, sur une musique de "psychobilly", comprendre "mélange de punk rock et de rockabilly". Mélange totalement improbable, mais que les horrorPops réussissent. Enfin, les Be Your Own Pet méritent également leur place dans cette catégorie des furies. Accompagnée de guitares punky, la jeune Jemina Pearl raconte à quel point les pouffs et la condition d'"underage" la saoulent. Le tout sur un ton contestataire digne des plus plus furax des Riot Grrrls. Malheureusement, à l'instar des Xray Spex, la durée de longévité de ce groupe a été ridicule (deux ans, de 2006 à 2008).
  • Les sauvageonnes : les sauvageonnes, en général, ne suivent pas la mode, elles la font. Elles sont charismatiques, excellentes chanteuses, bonnes musiciennes, ont un jeu de scène incroyable... bref! elles approchent de la perfection! Commençons par Alison Mosshart. Elle, par contre, a atteint la perfection. Assurant les lead vocals de deux groupes d'exception (les kills et les Dead Weather), elle nous gratifie d'une voix hors pair, d'un jeu de scène envoûtant, d'un look destroy mais chic, et, en plus, sait jongler entre jouer la comédie et être naturelle. Dans la catégorie des bêtes de scène, on a aussi Karen O', du groupe the yeah yeah yeah's. Entre tenues excentriques, présence déchaînée sur scène et énergie à revendre, la demoiselle a aussi le culot d'avoir une jolie voix, sachant passer par toutes les émotions, des sourires, aux larmes, à la colère. Mais la championne de la transmission d'émotions, c'est sans doute PJ Harvey! Tantôt mélancolique, tantôt engagée, tantôt énervée, ses albums sont de vrais patchworks de sensations. Bref! vous l'aurez compris, j'ai un petit faible pour les sauvageonnes!
  • Les ovnis : Egalement talentueuses, les ovnis arrivent à imposer un style qui leur est propre, inqualifiable, à la limite de l'avant-garde. La chef de file est, bien évidemment, la tamoul MIA. La jeune femme a su se faire un nom en mêlant électro, hip-hop, musique indienne et rock. Une recette unique, et efficace! Dans un autre registre, les Dresden Dolls, groupe originaire de Boston et fondé en 2000, réussirent à faire carrière en se déguisant en mimes, et en servant une musique de cabaret, alimentée par la voix quasi lyrique et le piano d'Amanda Palmer, et par la batterie de Brian Viglione. Autre exemple avec The Birthday Massacre, groupe potable mêlant synthés (jusqu'à l'overdose), beats d'électro, guitares, et la voix enfantine de Chibi.
  • Les "filles de..." : Comment parler de ce sujet sans évoquer Charlotte Gainsbourg? Fille de Jane Birkin et de l'homme à la tête de chou? Loin d'égaler le talent de son géniteur, la demoiselle s'en sort quand même bien, notamment, il faut le dire, grâce à son carnet d'adresses de rêve. Beck, Air, la miss sait s'entourer des plus grands, qui savent sublimer sa voix, qu'elle a hérité de sa maman. Sinon, on a Izia, fille de Jacques Higelin. J'aime pas. Je n'irai pas jusqu'à dire que c'est nul, la petite a un certain talent, mais... elle ne fait que crier, et ça ne lui va pas. Sa musique se veut punk, voire hard rock des 70's, mais elle se prend un epic fail dans les dents. Je ne comprends décidément pas l'engouement autour de la demoiselle. Mais alors pas du tout.
  • Les mannequins reconvertis aka les "chéries de..." : Depuis que le mannequin allemand Nico a quasiment volé la vedette au grand Lou Reed au sein du groupe "The velvet underground", le mannequin qui chante en fait fantasmer plus d'un(e). Certaines se sont d'ailleurs assez magnifiquement rétamées. Carla Bruni, dont la seule reconversion "réussie" a été celle de first lady pimbêche du royaume Sarkozy. Une autre reconversion ratée a été celle de la mannequin Karen Mulder, dont la carrière devant les micros a été aussi courte qu'inaperçue. En fait, on n'a eu que deux reconversions assez intéressantes. Dans les deux cas, un preux chevalier est derrière. Ainsi, derrière Kate Moss la brindille, on trouve tour à tour Pete Doherty et Jamie Hince (the kills). Le premier s'empressa de faire chanter sa dulcinée de l'époque, (la belle et la bête des babyshambles), le second envisage de monter un groupe avec elle. Kate chanta également un duo tout mimi avec les Lemonheads (dirty robot), et un autre duo super sexy avec les excellents primal scream (la reprise de Nancy Sinatra et Lee Hazlewood , Some velvet morning). La seconde reconversion que je trouve réussie est celle de Karen Elson, alias madame Jack White. Produite par le label de son mari, la rouquine nous sert un album qu'on croirait tout droit sorti des années 40. J'adore. Je dois être la seule, mais j'adore! La mélancolie, la tristesse, mais aussi l'espoir, tout y est! Un vrai régal pour les oreilles!
  • Les surfeuses : Je ne parlerai là que du groupe Best Coast, emmené par Bethany Cosentino. C'est cute, le chant est bon, ça sent bon le sable chaud, ça te donne envie de danser au son de ton boombox entouré de beaux spécimens de la race humaine. Parfait pour les vacances! Et pour les moments de déprime aussi.
  • Les spéciales "soirées défonce" : Alors là, merci les compils counter culture de Rough Trade! Grâce à elles, on sait quoi écouter après un bon pétard! Effi Briest en prio! Qu'est-ce que c'est? Non bande de pervers! C'est pas la poitrine d'Effy! C'est un groupe de musique tout récent, très sympa, aux voix et guitares très aériennes, pouvant passer des chuchotements aux hurlements désespérés en un battement de cil. Tout simplement génial! Le deuxième groupe est Manhattan Love Suicide. Un nom assez psyché il faut l'avouer. Enfin des fois, ce groupe tient plus du "barbie 1960's style" ( CF Extra medication). Mais à d'autres moments, c'est vraiment planant! Ecoutez "You'll never get that guy". Guitares rugueuses, larcènes, vocals floutées par les instrus afin de donner une impression d'échos. Un truc à écouter à demi inconscient, affalé sur son lit.
Voili voilou mes loulous! Faites vos choix, il y en a pour tous les goûts!

jeudi 1 juillet 2010

30/06/2010 Les Dead Weather enflamment le Bataclan

Il est 19h30, le 11e arrondissement de Paris s'apprête à accueillir l'un des meilleurs groupes de ce début de décennie, les Dead Weather! Autrement dit, le groupe au line-up de rêve constitué du grand Jack White qu'on ne présente plus à la batterie et au chant, Alison Mosshart, l'âme du combo The Kills au chant, Jack Lawrence (ex-raconteurs) à la basse, et Dean Fertita (ex-Queens of the stone age) à la guitare.
Pas besoin de s'attarder sur la première partie, les cavaliers, une bande de musiciens tout droit sortis de leur garage, ne chantant pas, et plagiant éhontément le fameux riff du film de Tarantino Pulp Fiction, et, dans une autre compo, les shadows. Rien d'affriolant, ce qui explique le calme de l'assemblée. Puis, vers 20h50, un oeil bleu électrique dans un orbite de métal surgit dans le fond de la scène. La foule est en délire. Quelques secondes plus tard, notre dream team apparait, et entonne Jawbreaker, avant dernier titre de leur album sea of cowards. Alison Mosshart, à son habitude, est transportée. Son charisme et sa prestance accroissent son magnétisme. Le show promet d'être grandiose. Puis retentissent les notes de 60 feet tall, issu de l'album horehound. Fidèle à elle-même, Alison regorge d'énergie. Sans aucun doute, le show,c'est elle. A la fin de la chanson, notre VV cède sa place à Jack White, qui assure la partie chant de You just can't win, magnifique reprise du chanteur Van Morrisson. L'artiste quitte donc sa batterie pour les devants de la scène et sa guitare blanche (assortie à celle d'Alison!). La tête surmontée d'un haut de forme noir à plumes qui lui va à ravir, le petit Jacky nous fait rêver. Les œstrogènes de la salle ne tardent pas à remarquer que, bon sang, la batterie réussit divinement à l'artiste, ayant acquis un ventre plat, et des épaules et biceps de rêve.Trêve de divagations de femme en chaleur, intéressons nous à la prestation du
chanteur. He bien c'était un grand moment d'émotions, au moins égal à la reprise de Jolene de Dolly Parton qu'il nous avait offert lors de la tournée Elephant des White Stripes. La foule était transportée, charmée, comme en témoignaient les nombreux bras en l'air, et les "but no! You just can't win!"qui retentissaient dans toute la salle. Malgré le fait que je sois une fervente admiratrice d'Alison, je dois avouer que le choix de Jack White pour les lead vocals de ce morceau est fort judicieux. Jack ayant repris sa place derrière sa batterie, VV délaisse son tambourin pour revenir au chant, et entonner le tube ayant lancé le groupe: Hang you from the heavens. Et là, la foule est plus qu'en délires. Les pogos sont définitivement lancés, malgré la chaleur harassante de cette fin de juin. Et ce n'est pas le jeu de scène d'Alison qui va calmer les choses! Notre rockstar bouge dans tous les sens, remue frénétiquement sa crinière noire, déjà toute emmêlée, touche les mains tendues vers elles, avant de s'écrouler par terre, et commencer son fameux numéro de chant allongé si cher aux Kills. quelques secondes et lancés de jambes en l'air plus tard, la tigresse se relève, et, encore habitée, termine son numéro, avant de reprendre de plus belle I cut like a buffalo. Inépuisable, la belle continue de faire le show, et nous envoûter par sa présence scénique. Puis le noir se fait. Elle s'arrête, et, après s'être adressée au public pour le remercier de son enthousiasme, annonce que le groupe interprètera "So far from your weapon". La demoiselle empoigne sa guitare rectangulaire blanche, et commence. "There's a bullet in my pocket burning a hole! It's so far from your weapon and the place you were born!" Le public est conquis par le charme noir et magnétique du titre, faisant l'effet d'un poison agréable coulant dans les veines ou dans la gorge. Puis jack White quitte sa batterie pour rejoindre la jeune femme au micro, dans un duo sensuel dont eux seuls ont le secret. Partageant leur micro, ils ajoutent une ambiance sensuelle, voire sexuelle, au Bataclan, pourtant déjà électrique. Ce morceau marque la fin de la partie "Horehound" du concert, puisqu'il précède une longue série de
titres issus de l'opus "sea of cowards", commençant avec le tubesque "The difference between us" et son refrain plus qu'entraînant: "You can cry like a baby! Just let me do what I need to! It might be to me or to you! Just let me do what I need to!" Les pogos, qui s'étaient calmés durant le sensuel "so far from your weapon", reprennent de plus belle, lancés par les hurlements de la grande Alison Mosshart. A peine a t'on le temps de souffler que la panthère en slim nous relance avec le non moins entraînant Hustle and Cuss, qu'elle enchaîne, sans la moindre coupure, avec le démoniaque I'm Mad, où retentit
son fameux rire façon psychopathe. Dans la salle, le public aussi nous gratifie de ses plus beaux rires de méchants en chantant "I'm maaaaaaad! HAHA!" l'ambiance est, une fois de plus, é-lec-trique! Du bonheur en barre! Un concentré d'énergie malgré les 45 degrés faisant fondre la salle. Puis le combo de rêve nous offre une version accélérée du titre d'ouverture de "sea of cowards", Blue Blood Blues. Succède à ce numéro le spectaculaire No Horse, durant lequel notre féline préférée s'époumone, "Sit and watch my cigarette smoking on itself!" Vous l'aurez compris, les Dead Weather sont un groupe qui déchaîne les foules. Le genre de groupe qu'il ne faut surtout pas regarder depuis les balcons si on veut en mesurer l'ampleur et le talent. Le genre de groupe qui vous transforme une personne en pile électrique high voltage. Et ce n'est pas la prestation de l'équipe sur Die by the drop, le tube de l'album "sea of cowards", qui va me contredire. Puis survient un moment d'accalmie magique, magnétique, sensuelle, sur le morceau de Horehound "Will there be enough water?", où Jack
White lègue sa batterie à Jack Lawrence pour reprendre sa guitare, et nous faire rêver, chantant l'intégralité du morceau en partageant le micro d'Alison Mosshart. Inutile de préciser que la demoiselle avait le charme envoûtant d'un majestueux serpent durant tout le titre. Cette interprétation a sans doute été ma préférée de tout le concert. En effet, le charme magnétique des deux chanteurs eût pour conséquence de communiquer leur transe à l'ensemble de la salle, littéralement hypnotisée. Enfin, après le calme, la tempête. le groupe clôt le show avec le tube survolté, issu de l'album "Horehound", "Treat me like your mother". La chaleur, les sauts, les pogos, tous les ingrédients du parfait malaise étaient réunis. Les Dead Weather ont enflammé le Bataclan, autant sur le sens propre que sur le sens figuré.
A la fin du concert, me voilà confortée dans mon sentiment qu'Alison Mosshart est la seule femme du monde qui serait capable de me rendre lesbienne.

Bon. Le show était magique, mais quelques regrets ont quand même été présents. Par exemple, le fait de commencer par jawbreaker, titre assez peu marquant de l'album "sea of cowards", me semble peu judicieux. J'aurais préféré une entrée plus remarquable, emmenée par le tubesque Gasoline de l'album "Sea of Cowards", et son entêtant refrain: "I love you the most, I do, When you're so close to me, I can smell the gasoliiiiiiiiiine!" Et puis bon... I cut like a buffalo et Blue blood blues se ressemblent comme deux gouttes d'eau. J'aurais préféré entendre la sublime "No hassle Night" issue de "Horehound", ou la plus qu'entraînante B-side "Outside". En dehors de ces quelques élucubrations, le concert était grandiose! Avec, en prime, une petite touche d'humour avec la crampe que s'est pris Jack White. Il nous annonçait quelque chose en rapport avec christmas, que personne n'a compris. Pour lui faire plaisir (ou parce que ces enfoirés sont parfaitement bilingues), quelques membres de l'assemblée hurlèrent. Trop peu au goût de Mister White (et je le comprends parfaitement), qui nous fit sentir illico qu'il attendait plus de réaction de notre part.
En conclusion, cette petite heure passée au Bataclan en compagnie de ce groupe d'exception fût des plus mémorables!

Au niveau des images, aucune des photos n'a été prise par moi. J'étais trop occupée à survivre et défendre ma place. Toutes les illustrations de cet article proviennent donc du blog dpc.

De haut en bas: -Partie de gauche: Alison Mosshart et Jack White partageant leur micro, Jack Lawrence, Jack White, Alison Mosshart.
-Partie de droite: Alison Mosshart, Dean Fertita, Alison Mosshart

samedi 26 juin 2010

Quand la mode revisite Marie Antoinette

En plein dans un retour à ma période shootings inspirés par les grands monarques, j'ai énormément d'idées en tête sur la thématique de l'Histoire. Je m'excuse donc d'avance auprès des éventuels fervents républicains qui seraient susceptibles de me lire... :) Commençons donc!

Depuis la sortie du film de Sofia Coppola en 2006, vous pouvez constater un certain engouement de la mode pour Marie-Antoinette. En effet, après le succès assez fort de ce chef d'oeuvre (enfin... selon mon humble avis), la mode s'est empressée de reprendre le personnage et le revisiter. En voici quelques exemples.

  • Un shooting d'Annie Leibovitz pour Vogue:




























  • une collection de chaussures Louboutin































  • des gâteaux,macarons, thé Ladurée (qui a conçu les nombreuses friandises qui nous font saliver tout au long du film)



























Même Lavazza s'y est mis lors de l'édition 2008 de son célèbre calendrier(édition photographiée par Finlay McKay)!





























La reine qui était icône de la mode à l'époque, a retrouvé son titre aujourd'hui. D'ailleurs, elle a été représentée aux côtés de Cléopâtre et Elizabeth I entre autres dans la série The Regal Twelve(mettant en scène douze grandes reines) d'Alexia Sinclair, talentueuse photographe et artiste digitale australienne (image du bas). Le photographe espagnol Juan Gatti, quant à lui, lui dédie une série entière dans le Vogue espagnol d'Octobre 2006 (image du haut).

































Cependant, ce phénomène ne date pas de 2006. En effet, dès 1990, Madonna (encore elle), avait déjà revisité l'Autrichienne lors de sa tournée Vogue.




























Le célèbre magazine éponyme, quant à lui, publia en 1995 une série photographiée par David Lachapelle mettant en scène la révolution française: "Si la couture m'était contée"(image du haut). Mais cette oeuvre ne mettra pas en scène la fin tragique de la reine. Pour cela, il faudra attendre 2000, année où Erwin Olaf sort sa série intitulée "Royal Blood", représentant la mort de grandes têtes couronnée(image du bas).


































Mais Marie-Antoinette Habsbourg était-elle vraiment cette jeune it girl frivole et amoureuse des tons pastels que la mode nous dépeint? Elle l'était sans aucun doute lors de son adolescence, où elle s'offrait les services des meilleurs couturiers du pays, au point d'avoir endetté le royaume selon certains. Et ensuite? L'est elle restée à la naissance de sa fille aînée Marie-Thérèse? Et après le début de la révolution française, lors du séquestre de la famille royale au palais des Tuileries? Non. Elle ne l'était plus. Marie-Antoinette se changea en mère courageuse, aimante et dévôte. Durant les heures sombres de la révolution, elle trouva la force de ne pas devenir folle grâce à l'amour qu'elle portait à ses enfants, et à la religion.





























Cet aspect moins glamour et pourtant tellement plus humain de la personnalité de l'Autrichienne est souvent tu par le monde de la mode, qui préfère montrer une sorte de Madame de Pompadour, mécène insouciante et charismatique. Pourquoi? Parce que la mode n'aime pas les personnages communs, trouvant la force de surmonter leurs problèmes dans des choses ordinaires et routinière. Elle préfère de loin la folie des grandeurs, l'opulence et la magnificence. Après tout, c'est pour cela qu'on lit Vogue et qu'on regarde les défilés. On y trouve un monde de rêves, une échappatoire à la routine quotidienne. Anna Wintour n'est pas Virginia Woolf écrivant Mrs Dalloway, elle est Lewis Caroll contant Alice au pays des merveilles. Et c'est la raison pour laquelle on l'aime. Petit test avec ces deux images. L'une repésente une soirée très esthétique et mouvementée issue du film de Coppola, l'autre dépeint la Reine de France en compagnie de ses enfants. Je suis sûre que la majeure partie d'entre nous se sent plus attirée par la première, qui correspond davantage à ce que l'on voit dans les magazines de mode.

jeudi 24 juin 2010

Quand la musique influence la mode

Comme le dit Karl Lagerfeld dans son duo avec les SALM, "je trouve que mode et musique,



Pas parce que ça commence tous les deux par un "M", C'est des choses qui vont très très bien ensemble". Et notre empereur de la mode est très loin d'avoir tort! Depuis le début de la société de consommation et de la démocratisation de la culture, les jeunes s'habillent à l'image de leurs idoles. Et l'industrie du textile l'a bien compris! Je vous propose d'analyser le phénomène à travers six exemples assez représentatifs, et couvrant plusieurs styles. On aura bien évidemment les monuments que sont Madonna et Michael Jackson, mais aussi des rockeurs qui ont lancé la mode malgré eux, les sex pistols. Plus récent, j'aborderai le revival du rock anglais, plus proche du Londres des 60's et du NY de la fin de la même décennie que de la brit pop des 90's, orchestré par les Libertines. Niveau plus street culture, on a la démocratisation du hip hop fluo par Kid Cudi. Enfin, plus osé et excentrique, comment ne pas évoquer Lady Gaga?

Petit bond dans le temps, du genre celui que fait Carrie Bradshaw au début de sex and the city 2. (Oui... paie ta référence d'inculte...) On est en plein dans les 80's. Les ondes radio chantent à longueur de journée "Like a virgin! Touched for the very first time! Like a virgin, when your heart beats, next to mine!" Une future icône prend son essor, il s'agit de Madonna of course! Souvenez vous, les mitaines en résille, les robes courtes sur des leggings assortis, le tout surmonté de bijoux dignes de Barbie. Le look est kitsh, décalé, facile à copier, original, peu cher. Conséquences de tout cela? L'arrivée d'une ribambelle de minis Madonna dans les rues du monde entier. Un engouement (presque) jamais égalé, qui continue à inspirer, trois décennies plus tard. (j'ai toujours pensé que le look de Sandy à la fin de Grease était inspiré par Madonna)
Flashback dans les 80's pour Carrie Bradshaw

Vers la même époque, un jeune homme réussit aussi à monopoliser les antennes avec sa pop très inspirée par les grands de la soul et du funk. L'un des grands tubes de ses débuts? "Billie Jean is not my lover, she's just a girl who claims that I am the one!" He oui Michael! You are the one! The one who shook the world of pop! Et pas que le monde de la pop d'ailleurs. Michael, c'est le début de la veste d'offficier à paillettes (que réhabilitera Balmain en 2009), les derbies vernies, le gant (non, pas LES gantS. Le grand Jackson se contente d'un seul gant, à une seule main). Sans oublier le pantalon noir serré et arrivant juste au dessus des chevilles. Cet accoutrement va faire le tour de la planète,et être adopté par un grand nombre de marques de luxe qui le revisitent presque chaque année. Défilé Balmain 2009


All in all, les années 80 nous ont donné des perles niveau musiciens faisant la mode.

A l'opposé, et une dizaine d'années plus tôt, en UK, un look devint culte en cultivant la destruction, l'anti-conformisme et la contre culture. Lancé par la bande à Johnny Rotten et Sid Vicious, dans un monde changé par les trente glorieuses et le consumérisme de masse, les sex pistols révolutionnèrent les codes de la mode en les détournant et les tournant en dérision à coups de tartans, trous, épingles à nourrice, cheveux rouges, j'en passe et des meilleures. Mais bon... ici, la révolution fut orchestrée par la mode elle-même, puisque les sex pistols sont les petits protégés de Vivienne Westwood et son compagnon de l'époque, Malcolm Mclaren. Les deux amants avaient, depuis 1971, un magasin de musique et de vêtements appelé "sex", qu'une bande de jeunes fréquentait régulièrement. Le couple les prit sous son aile. Mclaren s'occupa de leur carrière musicale, Westwood de leur garde-robe. Ainsi naquirent les sex pistols. Le mouvement punk était prêt à bousculer les codes en vigueur.




Malcolm McLaren devant la boutique qu'il tenait avec Vivienne Westwood


Vivienne Westwood



Bon allez! Le voyage dans le passé est terminé! On grimpe tous dans la DeLorean du professeur Doc (retour vers le futur, ma culture cinématographique est très kitsh...), direction ces bonnes vieilles années 2000!

On commence par le début de la décennie, en Angleterre. Deux talentueux garçons, Pete Doherty et Carl Barat, fondent le groupe de rock européen le plus influent depuis Oasis, j'ai nommé les libertines! La fin des 90's avait enterré les instruments de musique à coup de boîtes à rythmes et de eminem, et la mort de Kurt Cobain avait plus ou moins rendu le rock à grosses guitares has been. Alors arrivèrent les superhéros roast-beef. Déblayant leurs influences clairement ancrées dans le rock anglais des 60's à la Beatles et Rolling Stones, ils réussirent à redonner ses gallons d'or au rock et aux riffs de guitare, laissant la voie libre à d'autres groupes donnant dans le revival du rock&roll. Mais souvent, ces successeurs puisent leurs références dans le NY de la fin des 60's ( le Velvet Underground et David Bowie), comme en témoignent les strokes et les kills notamment. Mesdemoiselles, vous devez remercier ce groupe d'exception que sont les libs. En effet, ils lancèrent le retour du dandy, mais en version trash. Slims skinny, vestes en cuir, derbies déglinguées, t-shirts ayant rendu l'âme... En somme, un style négligé, mais qui donne beaucoup d'allure.








Restons dans la mode des garçons, mais en version hip hop. En 2008, un talentueux jeune homme nous venant de Brooklyn, dans la banlieue de NY, revisite la culture propre à son style de musique en y insufflant des influences d'électro. Il s'agit de Kid Cudi, qui a connu la gloire grâce à un tube plus tard remixé par les Crookers, Day n' Nite. Grâce à lui, le style baggy ultra bas et sweat-shirts achetés à decathlon est enterré! A la place, pour être "in", il faut des pantalons droits ou larges, avec des baskets montantes fluo, et des sweats à fermeture éclair assortis aux chaussures ( type American Apparel quoi!). Attention, Kid Cudi n'a pas lancé cette tendance du hip-hop chic! D'autres l'ont fait avant lui (Lexicon, Kanye West, Spank Rock ou feadz par exemple). Mais c'est lui qui l'a démocratisée et l'a rendue "mainstream" ou "grand public". Et heureusement, cette tendance a encore de beaux jours devant elle. Un exemple. Souvenez vous du troisième album des kills. Vous savez, celui qui abrite THE hit rock de 2008, U R fever, he bah... figurez vous que Alison Mosshart et Jamie Hince ont fait appel au rappeur Spank Rock pour collaborer au mixage après être tombés sous le charme de son album yoyoyoyoyo.




Et enfin, gardons le plus révolutionnaire pour la fin, en terminant cet article par le look de Lady Gaga. Bon, au départ, rien de nouveau. Crinière peroxydée, lunettes oversize et maquillage extravagant, rien de très innovant en regardant les clips de just dance et poker face. Et puis arrivent ceux de Paparazzi et de Bad romance. Et là, c'est tout autre chose! Dans le premier, Stefani Joanne Angelina Germanotta nous sert une espèce de remake de la chorégraphie de Thriller de Michael Jackson, le tout dans des vêtements exubérants, voire immettables, sans doute siglés McQueen. Le second, à l'univers assez torturé, relate une histoire dans laquelle Gaga est kidnapée par un groupe de mannequins, avant d'être droguée et revendue à la mafia russe. Assez tordu n'est-ce pas? Encore ici, les vêtements sont invraisemblables. Par exemple, dans une scène, la jeune femme défile dans les fameuses chaussures Armadillo de McQueen, oeuvres que beaucoup de mannequins ont refusé de porter, les jugeant trop dangereuses. Je n'irai pas plus loin dans la discographie de l'artiste, ces deux exemples représentant à la perfection l'univers vestimentaire de la demoiselle: unique, futuriste, voire expérimental, original, extravagant, voyant.


Telephone


Lady Gaga portant les escarpins Armadillo de McQueen durant le clip de Bad Romance


paparazzi